Résister au capitalovirus : pour un nouvel internationalisme des peuples

La pandémie du coronavirus marque la crise du système capitaliste mondial tant aux niveaux sanitaire, social, économique, démocratique qu’écologique. Cela n’empêche pourtant pas qu’elle soit mise à profit par les gouvernements et les classes dominantes du Nord et du Sud global pour appliquer une stratégie du choc (augmentation de la dette publique pour protéger les intérêts du système et du 1 % le plus riche, contrôle des populations, nouvelles attaques aux droits sociaux qui seront justifiées au nom du remboursement de la dette).

Cette crise doit, au contraire, représenter l’occasion de modifier radicalement nos sociétés dans leurs modes de vie, de propriété et de production et leur rapport à la Nature, en donnant la priorité aux biens communs et en adaptant une manière de travailler et de produire qui soit compatible avec les enjeux écologiques. Il faut pour cela un nouvel internationalisme des peuples et que les mouvements altermondialistes retrouvent le souffle de Seattle de 1999.